Culture

Dansemble

Caroline Martin, 1870 Monthey

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Offrir une première danse à chacun·e, voilà ce que souhaite Caroline Martin. Avec son projet inclusif « Dansemble », elle propose donc des cours de danse et des soirées dansantes aux personnes en situation de handicap.

La danse est un mouvement qui permet de se connecter à soi-même et à son propre corps, tout en plongeant dans un autre univers. « Toutefois, tout le monde n’a pas accès à cette formidable expérience qu’est le fait de bouger librement sur de la musique », sait Caroline Martin. C’est ce qu’a réalisé cette kinésithérapeute lorsqu’elle a dansé avec l’un de ses patients en fauteuil roulant pendant une séance de thérapie. « Sa joie unique de pouvoir à nouveau danser quatorze ans après son accident m’a particulièrement touchée », raconte-t-elle.

C’est ce moment qui a posé la première pierre de son projet « Dansemble », sur lequel Caroline Martin travaille actuellement. Son objectif est de proposer régulièrement des cours de danse pour les personnes en situation de handicap dans le canton du Valais. Son projet rencontre d’ores et déjà un grand succès. Sa motivation est grande, tout comme celle des professeur·e·s de danse-thérapie qui l’aident à mettre sur pied son offre de cours. « On sent vraiment l’envie de faire et l’enthousiasme », se réjouit l’instigatrice du projet.

Grâce au projet Generali « Nous renforçons ce qui fait ta force », Caroline Martin a trouvé le courage et l’impulsion de réaliser ce rêve. Pour elle, il ne fait aucun doute que le groupe « Dansemble » doit évoluer dans les années à venir pour que l’offre en danses adaptées soit plus variée. « Ce projet doit contribuer à l’inclusivité. Pour qu’un jour, nous puissions toutes et tous danser ensemble. »

« Ce projet doit contribuer à l’inclusivité. Pour qu’un jour, nous puissions toutes et tous danser ensemble. »

Quels obstacles rencontres-tu ?

« Pour pouvoir donner des cours de danse adaptés, il faut déjà trouver une salle adéquate, et ce n’est pas facile. Les personnes en fauteuil roulant ont besoin que le sol soit dur et lisse, qu’il y ait un ascenseur ou une rampe ainsi que des toilettes accessibles. Si je gagne les 10 000 francs, je les investirai donc dans un équipement approprié. »

Quel impact le travail pour « Dansemble » a-t-il sur ta vie ?

« Je suis passionnée de danse. Depuis que la danse, les gens et mon travail ont commencé à se mélanger, ma vie a pris un sens. »

Qu’est-ce que cela signifie pour toi de faire partie de la shortlist ?

« Le fait d’avoir été choisie parmi les dix derniers projets confère à mon projet une légitimité et un poids qui me permettront d’attirer d’autres professeures de danse-thérapie dans mon projet. »